Le canard coureur indien est sans aucun doute un excellent allié au potager. C’est d’ailleurs la principale raison de notre choix pour cette race de canard. Nous recherchions une alternative naturelle à la lutte aux limaces et escargots. Et le coureur indien en raffole! Quelle belle harmonie naturelle, nous voulons travailler avec la nature. Contrairement à une poule qui va gratter et peu faire du dommage dans un potager, les canards ne le font pas.
En bonus, nous avons ensuite appris que c’est une très bonne race pondeuse. Une cane peut pondre 200 œufs par année! L’œuf de cane coureur indien est d’un bleu pâle et juste un peu plus gros qu’un œuf de poule. Quant à son plumage, nous pouvons observer une belle variété de palette de couleur.
Ailleurs dans le monde, on considère cette race comme un canard d’ornement. Sa démarche est effectivement très originale, car il donne l’impression d’être debout. Il semble être prêt à courir à tout moment! Il est mince et élancé, avec un long cou. Certains prétendent que la viande y est abondante, mais nous n’avons pas observé ça sur notre fermette. Nous ne suggérons pas d’adopter cette race pour la viande, malgré qu’il soit toujours possible d’en manger, par exemple si vous avez trop de mâles. C’est d’ailleurs une viande délicieuse.
Le coureur indien est d’origine Sud-Est asiatique, puis a été exporté ensuite vers l’Angleterre et ensuite la France. Cette race est plutôt nouvelle au Canada, et elle gagne à être connue. En 2020 et 2021, il y a encore trop peu d’éleveur de canard coureur indien. C’est pourquoi à la Fermette Douce Sérénité, nous avons choisis d’en faire l’élevage non seulement pour nous, mais aussi pour la revente.
Il est possible d’identifier une femelle par son cri (elle cancane) alors que le mâle émet un sifflement plus inaudible, on dirait qu’il a une extinction de voix! Il existe une autre façon de sexer, mais cette méthode représente un danger pour le caneton. Nous avons choisis de ne pas utiliser cette méthode ici. En vieillissant, le mâle a aussi une petite plume recourbée sur la queue.
C’est aussi une race qui a besoin d’une communauté. Vous ne pouvez avoir un seul canard coureur indien.
Ce palmipède consomme de l’herbe, des escargots, des limaces, des vers de terre, insectes mais aussi des céréales tel que du blé.
Il a besoin d’un lieu à l’ombre, par exemple sous des arbres ou de grandes herbes. Ici à la fermette, les canards sont en libertés et se tiennent beaucoup autour de roseaux. Ils ont aussi besoin d’avoir accès à beaucoup d’eau autant pour boire que pour s’y baigner. Ils salissent d’ailleurs rapidement l’eau de leur bassin. Idéalement, prévoir une zone non terreuse autour du bassin pour éviter de devoir changer l’eau trop fréquemment.
Il faut faire attention aux prédateurs. Il faut prévoir une cabane où les coureurs indiens pourront se réfugier la nuit. Au besoin, vous pouvez délimiter leur territoire par une simple clôture de 1 mètre de haut. Bien que le coureur indien peut battre des ailles, il ne volera pas plus haut que cette hauteur.
Si vous choisissez de les laisser en liberté, vous devrez peut-être attendre plusieurs jours et laisser les canards dans leur cabane ou abris. Ils doivent en effet s’habituer car vous risquez de devoir les ramener à leur abri le soir venu.