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22 mars 2020 par Stéphane Demers

CRISE MONDIALE : Reconsidérer l’autosuffisance

CRISE MONDIALE : Reconsidérer l’autosuffisance
22 mars 2020 par Stéphane Demers

En cette période d’instabilité, de crise et d’angoisse, l’idée de l’autosuffisance a soudainement un regain d’intérêt, ou du moins, elle devient une nouvelle option pour plusieurs.

Bien qu’il n’existe pas, en date de rédaction de ce texte, de dangers réels pour un effondrement de la chaîne alimentaire industrialisée, les gens s’inquiètent. Les uns font des provisions, parfois disproportionnées et tellement mal ciblés, certains autres n’ont pas encore réalisé la gravité de la période que nous vivons. Cette réalité démontre à quel point ce modèle alimentaire mondial peut être fragile.

Prise de conscience

Soudainement, les professionnels de la santé, les camionneurs et les agriculteurs deviennent les gens les plus précieux de la société. Cette crise recentre les valeurs sur les besoins réels, elle bouleverse notre quotidien et nous force à reconsidérer bien des aspects de notre vie; si nous pouvions retenir un point positif de cette pandémie, c’est bien ces effets.

Alors que faire maintenant? Pour ceux qui auront eu comme révélation que notre société a besoin de revenir à des valeurs plus proches de ce que la nature a à nous offrir, pour ceux qui comprennent maintenant l’importance des petites fermes locales, pour ceux qui réalisent à quel point la majorités des produits transformés sont nocifs pour la santé à long terme, que l’agriculture industrielle dépendante de produits nocifs est vouée à un échec à long terme… que faire? On ne passe pas d’une vie citadine en condo au centre-ville de Montréal à une vie paisible à la campagne sur une petite ferme en claquant des doigts.

Cependant, la situation actuelle accélérera le processus, il n’y a aucun doute. L’engouement pour les fermettes se fera bientôt sentir. Mais est-ce que le Québec est prêt à cette période de prise de conscience, sans un chamboulement majeur de la gouvernance en place au Québec et un peu partout dans certains pays industrialisés? Existe-il assez de terres, de fermes et de fermettes pour supporter la croissance de l’intérêt pour ce style de vie? Permettez-moi d’en douter…

Quelle perspective pour l’avenir?

Récemment, le ministère de l’agriculture du Québec a annoncé un projet pilote d’abattage de poulets à la ferme, incluant la permission de préparer à la ferme un aliment cuit contenant du lait cru provenant de la ferme, autre que du lait de vache. C’est une bonne nouvelle. Toutefois, dans le contexte actuel, sachant à quel point ce type de projet peut prendre des mois et des années avant de s’étendre à tous (si jamais ce devait être la conclusion du projet pilote, mais nous en sommes loin pour l’instant), je m’inquiète de la lenteur des gouvernements à réagir. Si cette crise devait perdurer, c’est maintenant qu’on doit s’ajuster.

Ce projet pilote risque seulement de démontrer ce qui a déjà été démontré dans plusieurs pays dans le monde. Pour certains de ces pays, ils n’ont pas les mêmes cadres sanitaires que nous avons ici au Québec et cela leur réussis très bien. Je ne vois donc aucune raison de retarder plus longuement cette transition, ou du moins, de s’appliquer à autant d’étapes bureaucratiques dans le processus.

Pour le manque de petites terres et de fermettes, il faut considérer subdiviser des champs d’agriculture de masse pour permettre la construction de fermettes écologiques. Ceci doit être une priorité, car il faudra prévoir quelques années de travaux acharnés de décontamination des sols pour guérir ces terres mortes par l’agriculture industrielle. La permaculture est une solution qui a fait ses preuves pour créer de l’abondance. Un acre en permaculture produira beaucoup plus qu’un acre d’agriculture de masse, il ne faut pas dénigrer cette réalité.

Commencer maintenant

Ceci dit, en attendant que nos gouvernements réagissent, nous avons au moins cette liberté de commencer à vivre en autosuffisance pour nous-même. Jardins, poules pondeuses, volailles et autres pour la viande, lait de chèvre ou de vache, nous pouvons déjà être autosuffisant au Québec. Il ne reste que la possibilité de faire vivre localement d’autres familles avec nos surplus et c’est là où il existe un réel problème au Québec. Que ceci ne vous arrête pas de commencer en autosuffisance. Car avant de contribuer avec vos superflus auprès de votre communauté locale, vous devriez avoir au moins appris, à vous auto-suffire!

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